1 janvier 1

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Pauline Barbier

Assurer son cheval : petit guide pour un parcours sans faute

Devenir propriétaire d’un cheval est pour beaucoup synonyme de rêve. Mais lorsque la santé de votre compagnon n’est pas au rendez-vous, ce doux rêve peut parfois virer au cauchemar. En effet, entre les coliques, les entorses et autres petits (et grands) bobos, les frais imprévus peuvent vite s’enchaîner et l’addition peut s’avérer salée.  Assurer son cheval peut être un excellent moyen pour éviter de devoir débourser de grosses sommes d’argent en cas de pépin et vivre sa passion équestre en toute sérénité. Si vous pensez qu’il vaut mieux prévenir que guérir, voici quelques points essentiels à prendre en compte pour faire le bon choix !

Nos conseils sur le sujet :

 

  1. Quel type d'assurance prendre ?
  2. A quel tarif ?
  3. Quel assureur choisir ?
  4. Et une fois qu'on a choisi...? 

 

1. Quel type d’assurance ?

Que ce soit pour obtenir une compensation financière lors de dommages occasionnés par votre animal, ou encore pour obtenir une indemnisation permettant de couvrir les frais vétérinaires, il y a différents types d’assurances auxquelles vous pouvez souscrire en tant que propriétaire d’un équidé. On vous passe en revue les grandes catégories existantes pour vous aider à y voir plus clair si vous êtes un peu perdu ! 

 

 

 

 

a. Premier exemple : votre cheval est victime d’un accident ou d’une maladie...

 

  • L’assurance mortalité

Elle vous permettra d’être remboursé de la valeur de votre cheval en cas de décès par accident ou maladie.


Le prix de cette assurance et le montant qui vous sera remboursé dépendra de la valeur de votre cheval, déclarée auprès de votre assureur. En général, cette assurance est plus intéressante sur des chevaux dont le budget dépasse les 10.000€... Sur des chevaux de "loisir" sous ce budget, vous pourrez constater que le calcul risque d'être en votre défaveur. 

  • L’assurance frais de vétérinaire

Une assurance « frais de vétérinaire » vous permettra une prise en charge partielle ou totale des coûts engendrés par un accident ou une maladie. Cela concerne, par exemple, les coûts liés au transport ou les honoraires du vétérinaire. Souvent, celle-ci requiert une pré-visite du vétérinaire pour que celui-ci fournisse un certificat à l'assurance, en amont de la signature potentielle du contrat.


Le montant d’indemnisation dépendra, cette fois-ci, du niveau de garantie de l’assurance souscrite.

 

b. Deuxième exemple : votre cheval a causé des dégâts...

 

  • La responsabilité civile

La responsabilité civile, c'est un classique de l'assurance en général. Celle-ci prendra en charge les dommages occasionnés par votre cheval, qu’ils soient causés à une personne, qu’ils soient matériels ou immatériels.

Notez qu’on distingue :

La responsabilité en action d’équitation ou RC de cavalier qui couvre le couple « cavalier-cheval ».

La « responsabilité civile propriétaires équidés » (RCPE) qui concerne le propriétaire lorsque le cheval n’est pas monté.

Attention, les chevaux sont très souvent exclus des garanties liées aux animaux domestiques dans les contrats d’assurance habitations. Cette RC est, en revanche, généralement disponible en option, que ce soit en ajout à votre assurance habitation, votre mutuelle cheval ou votre licence auprès de la Fédération Française d'Equitation.

 

 

2. A quel prix ?

 

Plusieurs facteurs rentreront en compte dans le savant calcul des mensualités de votre assurance. En voici une liste non-exhaustive :

  • L’âge de votre cheval
  • La valeur de votre cheval
  • L’utilisation du cheval
  • L’état de santé du cheval
  • Le niveau d’indemnisation souhaité

Le montant peut donc fortement varier mais, en moyenne, pour un cheval de moins de 11 ans et d’une valeur inférieur à 10 000€, les mensualités pour une assurance cheval se situeront entre 30 et 50€ par mois.

Il faut également garder en tête qu’il existe des limites annuelles pour les prises en charge. Ces plafonds peuvent aussi varier selon les types de prise en charge. Le plafond fixé pour les chirurgies peut, par exemple, être plus élevé que celui fixé pour les interventions en cas de tendinite.
Enfin, notons que les indemnisations annuelles ne peuvent évidemment pas dépasser la valeur du cheval.

 

 

3. Quel assureur choisir ?

 

Pour choisir l’assurance qui vous convient, il n’y a pas de secret : vous devez comparer. Il existe différents comparateurs d’assurances équestres qui vous permettront de vous faire une idée de l’offre qui existe sur le marché. Aussi, les assureurs permettent généralement de demander un devis en ligne gratuit. Prenez votre mal en patience, explorez, multipliez les devis et choisissez l’option qui correspond le mieux à vos besoins. Enfin, privilégiez les assureurs qui vous fourniront des informations claires et complètes. Le contrat qu’on vous propose comporte de multiples astérisques et autres notes de bas de page ? Fuyez !

Quelques exemples d'assureur :

  • Cavalassur (France)
  • EquiGenerali (France)
  • Catherine de Buyl (Belgique)
  • Watinco (Belgique)

 

4. Et une fois qu’on a choisi ?

 

Ça y est, votre équidé est assuré… Mais votre travail ne s’arrête pas là ! 

Il est maintenant temps d’étudier minutieusement votre contrat : les cas d’exclusion, les plafonds et les délais à respecter en cas de sinistre. Connaître ces éléments sur le bout des doigts vous permettra d’éviter toute mauvaise surprise. Bref, soyez prévoyants jusqu’au bout !

 

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